Appel des cotisations 2013

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Cher adhérent,

Vous recevrez avec un certain retard ce traditionnel compte-rendu sommaire d’activité, car notre petite équipe a été débordée ces derniers temps : Agnès, qui assurait le secrétariat depuis plus de 8 ans, a pris sa retraite le 19 septembre et nous avons, depuis cette date, pour pourvoir à son remplacement, procédé à cinq ou six embauches avant de trouver la bonne personne, ce qui nous a fait perdre beaucoup de temps. Il a fallu aussi intégrer de nouvelles municipalités qui souhaitaient adhérer à notre service de capture et accueil des animaux errants et s’adapter à l’augmentation considérable des demandes de prise en charge de chats errants, et tout cela implique la mise en place d’une organisation qu’il faut penser dans les moindres détails puis expliquer à toutes les personnes concernées et dont il faut vérifier régulièrement l’application.

En ce début d’année, nous avons déjà rattrapé une bonne partie de notre retard, sommes fin prêts pour aborder 2013 avec l’énergie et l’enthousiasme nécessaires.

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Présentation de l’équipe :

Les salariés au refuge :

Jeanine est toujours là (elle a provisoirement renoncé à prendre sa retraite). Elle est gardienne des lieux, conseillère d’adoption l’après-midi et elle gouverne, avec une main de fer dans un gant de velours, sa petite équipe d’animaliers.

Alexandra et Cédric sont animaliers, récemment embauchés en contrat aidé par l’état, c’est-à-dire qu’une partie de leur salaire nous est remboursée. Ils reçoivent une formation interne accélérée et nous leur demanderons dans peu de temps de passer l’examen du certificat de capacité, qu’ils obtiendront sans nul doute très facilement, comme tous leurs prédécesseurs, car ils sont à bonne école. Virginie, Emilie et Charlotte sont animalières, plus spécialement chargées du service de capture et ramassage des animaux errants, 365 jours sur 365 et 24h sur 24. Elles sont titulaires, en plus de leur certificat de capacité, d’un diplôme de technicienne de capture.

Frédéric, en contrat aidé, assure la maintenance et grâce à lui, notre refuge si vétuste conserve un aspect acceptable.

 

Les salariés au secrétariat :

Séverine et Sihame, toutes deux en contrat aidé, s’acquittent le matin des diverses tâches administratives qui leur sont dévolues, et accueillent à tour de rôle les visiteurs et les adoptants l’après-midi au refuge.

 

Les bénévoles au refuge :

Ceux qui assurent les promenades des chiens, leurs sorties dans les cours, les caresses et le toilettage des chats, la surveillance des N.A.C, la tenue des stands lors des journées « portes ouvertes » sont nombreux et il ne m’est pas possible de les citer tous ici. Parmi eux certains ont un rôle particulier : Jean-François Jompierre gère la pharmacie, Marie-Noëlle Ghisalberti instruit les nouveaux bénévoles, Danièle Schmidt parcourt la France entière pour aller chercher les animaux perdus par leur adoptant. Ceux dont je ne mentionne pas le nom voudront bien ne pas en prendre ombrage et me pardonner.

 

Les bénévoles au secrétariat :

Agnès est toujours là ! Elle a changé de statut, c’est tout… Pour quelque temps encore, elle assiste Séverine et Sihame, leur transmettant son savoir, supervisant leur travail, assurant une continuité indispensable.

Philippe continue à gérer les feuilles de paie et les charges sociales, ce travail semblant d’ailleurs se compliquer de jour en jour.

Odile, notre trésorière, travaille sans relâche, chaque jour, depuis des années : elle tient les comptes, acquitte les factures, fait le rapprochement bancaire, établit le compte d’exploitation, surveille les dépenses. Grâce à ses compétences et à l’énorme travail qu’elle veut bien accomplir, notre association peut se passer d’un comptable, ce qui représente une économie très importante pour l’association.

Jean Coron s’occupe au mieux de notre site internet, que de nombreux internautes consultent régulièrement.

 

Les bénévoles en dehors :

Jean-Claude Jeannin, ancien vice-président, nous apporte chaque année, au moment des demandes de subventions, une aide précieuse.

Maître Sandrine Anne représente notre association auprès de la justice, plaide les affaires de maltraitance, assure un rôle de conseil indispensable.

Brigitte Dupont « piège » un peu partout, les chats non apprivoisés que nous faisons stériliser, tatouer et qui sont remis sur leur lieu de vie et nourris par leur protecteur.

Enfin, les membres du Conseil d’administration s’acquittent avec le plus grand sérieux de leur mission de réflexion, de conseil et de décision. Ils sont issus de tous les horizons professionnels susceptibles de concerner notre association.

Evidemment, je ne saurais passer au point suivant sans avoir évoqué le dévouement de nos deux vétérinaires, le docteur Cédric Lescure et le docteur Delphine Othenin, qui se rendent disponibles pour nous 24h sur 24 et 365 jours par an. Chaque jeudi matin, de 8h à 12h ou 13h, en alternance, ils vaccinent les nouveaux arrivés et soignent les malades. Les chirurgies non urgentes sont pratiquées chaque lundi matin et c’est parce qu’ils appliquent pour nous des tarifs extrêmement bas que nous pouvons accorder à nos protégés tous les soins nécessaires.

Comme vous pouvez le constater, je suis bien entourée et grâce à toutes ces personnes je ressens peu la fameuse « solitude du chef ». Heureusement, car ma charge de travail et les difficultés afférentes augmentant de jour en jour, je serais tentée, dans le cas contraire, de céder au découragement.

 

Les animaux :

Nous assurons le service de capture et d’accueil des animaux errants pour Dijon et pour certaines villes de l’agglomération : Chenôve, Chevigny-Saint-Sauveur, Daix, Longvic, Neuilly-les-Dijon, Plombières-les-Dijon, Quétigny, Saint-Apollinaire, Sennecey, Talant, à la satisfaction générale semble-t-il. Il faut dire que nos animalières y mettent tout leur cœur et volent au secours des bêtes en détresse dès qu’elles reçoivent l’appel des services spéciaux. Elles n’hésitent devant aucune situation : il leur est arrivé de détacher une barque, la nuit, pour aller chercher une oie blessée ; de s’aventurer sur le lac gelé pour attraper un petit chien ; d’arrêter dans son élan un poney qui avait eu peur du train et galopait avenue de Stalingrad à Dijon ; d’aller chercher un pitbull qui était seul dans le TGV en provenance de Paris… Les aventures se multiplient, et ce n’est pas pour leur déplaire. Il faut quelquefois prendre en charge des animaux pour lesquels la divagation en ville peut sembler étonnante. C’est ainsi que nous avons hébergé pendant quelques jours dans un box pour chien un mouton trouvé à Dijon, avant de pouvoir le rendre à son éleveur ; un coq, découvert au centre ville, attend, au moment où j’écris, de retrouver un poulailler ; un cygne blessé a bénéficié des bons soins de notre vétérinaire…

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Les bénévoles veillent à ce que les chats conservent le goût du jeu.

 

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Nous avons recueilli, en 2012, comme les années précédentes, des animaux en provenance de tout le département, et même d’autres départements de notre région, et nous avons procédé pour chacun d’entre eux à la mise en état sanitaire et légal nécessaire avant de les proposer à l’adoption. Tous les animaux, quels que soient leur âge, leur race, leur état de santé à l’arrivée, leur statut (animal abandonné ou animal trouvé), ont été systématiquement soignés, identifiés, vaccinés contre les maladies courantes de leur espèce. Les chats, mâles et femelles, ont été stérilisés et testés contre la leucose et le F.I.V. Les chiennes ont été stérilisées avant leur sortie du refuge pour adoption.Comme chaque année, pour les nouveaux adhérents, je détaille ici les soins prodigués à tous les animaux accueillis au refuge des cailloux :

Fidèles au principe que nous avons adopté, tous ensemble, dès 1996, nous n’avons effectué aucune euthanasie libératoire ni côté refuge ni côté fourrière, et le fait est assez exceptionnel pour être signalé. Tous les animaux qui sont entrés dans les bâtiments fourrière – que nous nommons « chenil d’isolation » et « chatterie d’isolation » – en sont ressortis, après mise en état sanitaire, pour être installés au refuge, en attente d’adoption. (Ce sont les animaux « trouvés » qui doivent obligatoirement être inscrits en fourrière, contrairement à ceux qui sont abandonnés au refuge par leur maître). Nous n’avons pratiqué que quelques euthanasies médicales, lorsque la médecine vétérinaire s’est déclarée impuissante à soigner l’animal et à soulager sa souffrance. Pour fixer les idées, depuis 1996, nous faisons pratiquer environ une dizaine d’euthanasies, par nécessité médicale, au total, par an.

Evidemment, depuis que nous assurons le service de capture-ramassage, le nombre d’animaux transitant par notre refuge a considérablement augmenté. Nous n’avons par pour autant dérogé à nos principes, que nous appliquons toujours avec la même rigueur. Mais nous veillons bien sûr à ne pas multiplier les conventions de fourrière, afin de pouvoir continuer à traiter nos protégés de la même façon et avec le même respect. Je tiens aussi à vous faire savoir que les conventions que nous signons avec les mairies englobent évidemment tous les animaux dont les SPA peuvent être chargés, et nous n’en excluons aucun, sous aucun prétexte, ce qui serait contraire à l’esprit de la loi. C’est ainsi que nous participons, dans le cadre du R.A.P.A.P.P.E.L, à la stérilisation, au tatouage et au relâcher sur leur lieu de vie des chats dits « sauvages » parce qu’étant nés dans la rue, ils ne sont pas apprivoisés. Ils ne peuvent pas être accueillis au refuge, où ils seraient très malheureux et sans espoir d’adoption, mais il faut évidemment les secourir, de façon adaptée.

Au mois de mai, comme chaque année, nous organiserons une réunion amicale pour remettre un diplôme de « compagnon de Saint-François d’Assise » aux adoptants qui, au cours de l’année passée, ont accueilli chez eux un animal âgé, handicapé ou malade, ou présentant une difficulté particulière. De nombreuses personnalités se relaient pour féliciter ces adoptants au grand cœur, et nous leur sommes très reconnaissants.

 

Hommage à Geneviève de Bailliencourt :

Geneviève est décédée le 22 novembre dernier. Elle faisait partie du Conseil d’Administration de notre S.P.A. depuis 1996. A l’époque, la situation au refuge était désastreuse, et il fallait bien du courage pour accepter d’y prendre des responsabilités. Cependant, elle n’avait pas hésité une seconde lorsque je lui avais demandé de l’aide. Les compétences dont elle a aussitôt fait preuve nous ont conduits à l’élire au bureau du Conseil, puis au poste de première vice-présidente, poste qu’elle occupait depuis de longues années. Jusqu’au bout, elle a participé à toutes nos actions et ses conseils avisés nous ont été précieux. Le 24 mai dernier, nous lui avions remis la médaille de la SPA de Dijon, et cette décision, prise à l’unanimité et pour la remercier de seize années d’un engagement réfléchi et constant au service des animaux abandonnés, était un modeste témoignage de la reconnaissance que nous lui devons.
Nous avons volontairement laissé son poste vacant jusqu’à la fin de l’année 2012.

 

Projet de rénovation-reconstruction du refuge.

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Arrivée avec un oeil crevé qui la faisait souffrir, cette chatte a été aussitôt opérée. Après sa convalescence, elle sera proposée à l’adoption.

Mais, je vous le disais déjà l’année dernière, il faut compter d’abord sur soi-même si l’on veut pouvoir compter sur les autres. Il nous faut environ 2.200.000 € pour réaliser notre projet.Depuis le 5 avril 2012, date à laquelle nous avons obtenu l’autorisation préfectorale, point d’orgue à cinq années de démarches, de plans, de recherches diverses, de constitution de dossiers, nous avons terminé les démarches administratives. Nous en sommes au plan de financement, et cette étape n’est pas moins difficile que la précédente. En effet la crise est passée par là, et les collectivités locales sont devenues frileuses lorsqu’il s’agit d’investir dans de nouveaux projets. Je viens donc de reprendre mon bâton de pèlerin et, toujours assistée par Pierre Chaillot qui m’épaule efficacement sur ce projet depuis le début, et désormais forte du renfort que nous apporte notre nouveau premier vice-président, le docteur Cédric Lescure, j’ai demandé audience à notre président d’honneur, François Rebsamen, pour le tenir au courant de l’avancée de notre projet et lui demander son aide. Nous nous adresserons aussi, de nouveau, au président du Conseil général et solliciterons le Grand Dijon, puisque nous effectuons le service de capture et de ramassage des animaux errants pour dix communes de l’agglomération.

Odile Boch tient un compte spécial, ouvert l’an dernier, sur lequel sont déposées nos contributions à la reconstruction du refuge : à ce jour, nous disposons de 200.000 € environ et je sais que nous aurons tous à cœur de continuer, en 2013, à faire grossir nos économies.

Depuis 1996, passés les premiers mois qui furent pour le moins houleux, notre association connaît une longue période de stabilité qui permet de travailler efficacement et de progresser. Les décisions, lors des assemblées générales, sont presque toujours prises à l’unanimité, les administrateurs sont réélus avec le maximum de voix ; les personnes, qu’elles soient bénévoles ou salariées, restent très longtemps à leur poste. Tout cela découle d’une bonne entente générale, plutôt exceptionnelle si l’on considère le grand nombre d’adhérents à notre association, nombre qui d’ailleurs ne cesse de croître.

Pour conclure, je tiens beaucoup à vous remercier pour votre fidélité à notre association et à la cause des animaux abandonnés ou maltraités ainsi que pour votre soutien et vos encouragements. Et je vous prie de bien vouloir agréer, cher adhérent, l’expression de mes meilleurs sentiments.

La Présidente,

Nicole Bacqué


La SDA est affiliée à la Confédération Nationale des SPA de FRANCE – LYON

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