Appel des cotisations 2010

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Cher adhérent,

Bien que rédigeant début janvier le petit compte-rendu que je vous destine, je sais déjà qu’il vous parviendra plus tard que d’habitude. En effet, des tâches exceptionnelles se sont ajoutées à notre travail habituel, déjà bien lourd, et notre petit secrétariat est débordé. Une de ces tâches cependant est la bienvenue, car elle permettra une amélioration du fonctionnement de notre association : il se trouve qu’en assistant, en octobre dernier, au congrès des S.P.A de France, qui se tenait à Clermont-Ferrand, j’ai gagné, lors d’une tombola organisée un soir, le gros lot, offert par la Confédération et attribué par simple tirage au sort parmi les participants. Il s’agit d’un logiciel spécialement conçu pour la gestion d’une S.P.A, d’une valeur de 2000 euros. Notre trésorière, Odile Boch, avait eu l’occasion de se le voir présenter, et le trouvait fort intéressant et bien conçu, mais nous n’aurions jamais envisagé d’effectuer cette dépense, nous contentant d’utiliser un matériel sommaire, dans le souci constant que nous avons de ne dépenser que le strict nécessaire, sauf en ce qui concerne les animaux, qui sont très bien soignés et très bien nourris. Chance, donc, que ce logiciel qui nous échoit, comme tombé du ciel. Mais il a fallu prévoir deux journées entières d’installation et de formation par un informaticien venu de Lyon ( journées offertes par la Confédération) et surtout il convient que chacune prenne de nouvelles habitudes, s’entraîne à fonctionner différemment, et il faut reporter dans nos nouvelles bases une quantité très importante d’informations diverses, ce qui prend énormément de temps

Parmi les tâches que j’évoquais plus haut, certaines étaient -et restent- contrariantes au plus haut point : je vous ai adressé naguère une petite lettre de mise au point, après le scandale, largement médiatisé, provoqué par la gestion désastreuse de la S.P.A de Paris, que tout le monde persiste à nommer «S.P.A» tout court, ce qui crée une confusion et porte préjudice aux S.P.A de province, dont la nôtre, qui n’ont rien à se reprocher. Il a fallu écrire à tous les notaires de Côte d’Or, obtenir quelques minutes sur France Bleu, un reportage de FR3 etc… toutes ces démarches ne suffisant pas à ce que les médias, et surtout le public, ne fassent plus d’amalgame entre la S.P.A de Paris et la nôtre. Le mauvais feuilleton continue : plusieurs adhérents m’ont fait parvenir une lettre, datée du 16 décembre 2009, que la S.P.A de Paris (dont le siège se trouve au 39 boulevard Berthier) ose, sans vergogne, envoyer un peu partout en Côte d’or, où elle n’a aucune filiale. Il s’agit évidemment, comme d’habitude, d’un appel aux dons. Je vous soumets deux phrases relevées dans cette lettre : « Les 600 salariés de la S.P.A sont mobilisés pour m’aider à accomplir ma mission» et « nous avons besoin de vous pour nous aider à surmonter cette difficulté conjoncturelle». Il faut un bel aplomb (et peu de scrupules) pour qualifier de «difficulté conjoncturelle» ce que la Cour des Comptes appelle «compromettre sa mission et trahir la confiance de ses donateurs».

Malgré toutes les précautions que nous avons prises, je crains, pour 2010, une baisse des dons, les retombées injustes du scandale parisien s’ajoutant à la crise économique. Or, vous savez que notre S.P.A, qui ne reçoit pas les indemnités de fourrière assurant des ressources substantielles à d’autres S.P.A, vit presque exclusivement des dons et cotisations de ses adhérents et sympathisants. Pour exemple, en 2009, les subventions qui ont été accordées à notre association représentaient 4,45 % de nos recettes ; ce sont nos dons qui composaient les 95,55 % de notre budget. Vous pouvez nous aider, en expliquant dans votre entourage que notre association n’a rien à voir avec la S.P.A de Paris, qui est seule concernée par le scandale, et que nous gérons avec rigueur, sans gaspiller un seul centime, les fonds dont nous disposons.

Chiots

Ces chiots, victimes d’un départ malchanceux dans la vie, ont tous été adoptés

Chiots

Ces chiots, victimes d’un départ malchanceux dans la vie, ont tous été adoptés

Autre sujet de contrariété qui nous a fait perdre du temps : en novembre, des personnes, de plus en plus nombreuses, ont pris contact avec le refuge ; on leur téléphonait, sans se nommer mais en prétendant représenter la S.P.A de Dijon, donc la nôtre. A ceux qui s’étonnaient, on répondait que «c’était pour un sondage commandé par la S.P.A de Dijon». Vous devinez facilement que nous n’avons jamais eu l’idée saugrenue de lancer une pareille opération, et que nous ne nous permettrions pas de prendre contact de façon aussi cavalière. Soupçonnant une quelconque escroquerie, j’ai demandé au Bien Public de publier une mise en garde, ce qui a été fait. Les appels continuant de plus belle, j’ai pris conseil et porté plainte, directement auprès du Procureur de la République, pour usurpation de titre. Probablement connaîtrons-nous un jour prochain le fin mot de l’histoire… En attendant, vous pouvez constater que nous sommes confrontés à des faits graves, qui nous obligent à réagir et s’ajoutent à notre mission de protection animale, déjà très lourde et variée, et à laquelle nous devrions pouvoir nous consacrer exclusivement.

2009 a été pour nous tous, bénévoles et employés, une année très difficile. Les premiers effets de la crise économique se sont faits sentir, et nous avons hébergé cet été jusqu’à 274 animaux. Cet hiver, notre capacité d’accueil est encore largement dépassée. Tous les membres de l’équipe se serrent les coudes pour faire face à l’adversité : les animaliers, qui travaillent dans le froid, ont, comme tout le monde, mal au dos ou à la gorge, un gros rhume, voire une bronchite… Pas un seul jour d’absence. En forme ou pas, ils sont tous là, chaque matin avant l’heure, et ne quittent le refuge que lorsqu’ils estiment s’être occupés comme il convient des bêtes dont ils ont la charge : souvent, l’heure est largement dépassée… Depuis des mois, personne n’a demandé un seul jour de vacances. Tous assument la situation et le surcroît de travail, avec un grand sens des responsabilités. Et cette remarque s’applique aussi , bien sûr, à ceux, employés ou bénévoles, qui effectuent un travail administratif, ainsi qu’aux bénévoles auprès des animaux.

Quant aux employés, très dévoués vous l’avez compris : il y a Jeanine, seule employée en CDI, qui cumule les fonctions de gardienne, chef-animalière, infirmière et conseillère d’adoption; Danièle, Carine, Yann, animaliers à temps partiel; Danièle se charge également d’aller chercher, partout en France, les animaux adoptés au refuge que leurs maîtres ont perdus ou laissés (heureusement, c’est assez rare, et la majorité des adoptions réalisées sont de bonnes adoptions) ; Claude, bricoleur et animalier remplaçant, à temps partiel; excellent menuisier, bon peintre, il aménage actuellement la buanderie pour qu’on y puisse accueillir dans de meilleures conditions les nouveaux animaux de compagnie qu’on nous abandonne. (Actuellement, nous avons même un chinchilla, en plus des lapins, furets et cochons d’Inde habituels !). Il a récemment embauché Yann et Jean-Charles afin d’épandre neuf tonnes de gravier dans les cours, pour que nos chiens ne pataugent plus dans la boue; Jean-Charles, bricoleur à temps partiel, qui a rénové notre installation électrique, chauffage compris, et qui remet en peinture les chatteries et divers locaux; Agnès, à temps partiel également, qui se partage entre le secrétariat, au centre ville, et le refuge où elle accueille et renseigne les visiteurs. Le contrat aidé de Mélanie s’achevant début février, nous cherchons à la remplacer, et le recrutement s’avère laborieux.

Chien

L’adoption rend heureux, et le bonheur rend beau.

Pour nettoyer, soigner, nourrir toutes ces bêtes, pour recevoir les visiteurs l’après-midi, recueillir les abandons et procéder aux adoptions, pour effectuer nos très nombreuses charges administratives, satisfaire à toutes nos obligations et gérer les différents aspects de notre oeuvre de protection animale (enquêtes pour maltraitance, actions en justice, suivi des animaux adoptés, travaux d’entretien du refuge, relations extérieures, gestion du site internet, correspondance, fournisseurs, stérilisation hors refuge de chats errants, rapports et dossiers à envoyer aux différentes administrations, etc…) nous n’avons que 8 employés, dont 7 à temps partiel et sous contrats aidés par l’état. Cela représente 222 heures de travail par semaine, ou encore 6,2 employés en équivalent temps plein. Sachant qu’il nous faut, chaque semaine, consacrer 112 heures au nettoyage des boxes et des chatteries et à la distribution de nourriture, (4 employés pendant 4 heures chaque jour), 15 heures à la présentation des animaux à la visite vétérinaire, aux soins médicaux, aux distributions quotidiennes de médicaments et aux déplacements pour emmener les bêtes à la clinique et les ramener, 40 heures à l’accueil des adoptants au refuge (2 personnes sont nécessaires), 30 heures au minimum aux réparations, bricolages (notre refuge, datant de 1919, est d’une vétusté effroyable, et il y a toujours un mur qui se fend, un plafond qui s’effondre, une porte à changer, une poutre qui cède, une canalisation qui gèle, un grillage qui rouille) et au déchargement des palettes de nourriture et de litière, voyages à la décharge etc… vous constaterez que cela représente -au moins, car j’en oublie certainement- 5,6 employés en équivalent temps plein. Reste donc 0,6 employé -si l’on peut dire !- pour tout ce qui doit être fait au secrétariat. Vous ne serez donc pas étonnés si je vous dis que presque toute la gestion administrative, qui représente une charge de travail écrasante, est effectuée, bénévolement bien sûr, par quelques administrateurs. Une fois de plus, il me faut rendre hommage à Odile Boch, Trésorière, qui me seconde efficacement, travaillant chaque jour pendant des heures sans épargner sa peine. Et je remercie Jean Coron, qui s’occupe du site internet; Marie-Noëlle Ghisalberti, qui pilote les bénévoles auprès des animaux; Jean-François Jompierre, qui règne sur la pharmacie, et je demande pardon à tous ceux que je ne puis citer ici. En ce qui me concerne, je consacre chaque jour à l’association le plus clair de mon temps, en étant perpétuellement débordée malgré un travail acharné.

L’état nous rembourse une bonne partie du salaire des 7 employés sous contrats aidés, à temps partiel et à durée déterminée, et nous sommes exonérés de la plupart des charges sociales. Cette situation est très intéressante financièrement, mais il y a un revers à la médaille : recrutements fréquents et difficiles, temps à consacrer à la formation des personnes recrutées, dossiers divers à renseigner, possibilité, pour l’employé, de s’en aller du jour au lendemain s’il trouve un emploi en C.D.I. -cela vient de nous arriver- etc…

L’évolution de la société a évidemment des répercussions sur la vie quotidienne du refuge. J’en veux pour preuves les deux anecdotes suivantes, assez tristes : Depuis 1996, date à laquelle vous m’avez élue à la présidence de notre association, je me suis trouvée confrontée à bien des misères, à des faits révoltants, mais ceux que je porte à votre connaissance m’ont laissée pantoise. Cet été, on nous a volé une chienne. C’était déjà arrivé une fois, un jour de portes ouvertes: des jeunes gens s’étaient sauvés en courant, bousculant tout le monde, l’un d’entre eux tenant un teckel par la peau du cou. Mais cette fois, c’est une chienne berger allemand âgée de 10 ans, et qui venait de subir une hystérectomie, que deux malandrins ont jetée, un dimanche après-midi, par-dessus le mur du refuge fermé, après l’avoir prise dans son box. Ils avaient profité de l’absence tout-à-fait exceptionnelle de notre gardienne, qui venait de perdre sa mère, et réussi à neutraliser la chienne de garde, pourtant peu amène, en l’attachant. Heureusement, l’histoire, qui nous a tous beaucoup inquiétés, s’est bien terminée grâce à l’aide inespérée de plusieurs personnes et à un heureux concours de circonstances. Colline nous a été rapidement restituée par la police, elle n’avait pas souffert ; elle a été adoptée depuis et coule des jours heureux auprès de bons maîtres.

Colline

La chienne Colline

La deuxième anecdote s’est déroulée lors de la dernière journée « portes ouvertes » : la gardienne a découvert, devant le refuge, sur le trottoir, à même le sol, par temps froid et pluvieux, une chienne doberman âgée, paralysée – elle ne pouvait plus se mouvoir du tout – couverte d’escarres sur tout le côté gauche (celui sur lequel elle se couchait), les pattes écorchées, agonisante…Un mot, rédigé sur une enveloppe, était glissé sous le corps de la chienne : « Je sollicite votre intervention pour euthanasier ma chienne car nous souffrons et avons peu de moyens financiers ». Le manque d’argent, on peut comprendre, (encore que, renseignements pris, car nous avons su qui étaient les abandonneurs, ils auraient eu les moyens de recourir à un vétérinaire). Mais les procédés employés sont inacceptables : abandonner un animal mourant dans le froid, le priver de ses maîtres et le mettre dans la situation la plus inconfortable et la plus aléatoire possible au moment où il a le plus besoin de réconfort…n’avoir pas le courage de se présenter, s’enfuir sans savoir ce qu’il adviendra de la pauvre bête, livrée aux regards d’une foule curieuse, infliger aux visiteurs ce spectacle navrant…Vous n’ en doutez pas, nous avons fait ce qu’il fallait. Mais nous étions écoeurés, et l’énergie nous a quelque peu manqué pour animer le reste de la journée.

Heureusement, il y a aussi tous ces gens formidables ( certains sont adhérents) qui viennent spécialement au refuge pour adopter un de ces « cas des cailloux » que nous présentons dans le Bien Public et sur notre site internet. Ils furent plus nombreux encore cette année que l’an dernier ; certains récidivent, ayant gardé un bon souvenir de leur première adoption. Et nos vieux chiens, nos chats handicapés, toutes ces bêtes dont on nous disait, en 1996, qu’elles « ne seraient jamais adoptées » trouvent une famille aimante, un foyer accueillant. Comme chaque année, nous remercierons, le 22 avril prochain, en leur attribuant un diplôme de « Compagnon de Saint-François d’Assise », ces personnes au grand cœur. Comme d’habitude, nous publierons les photos de cette réunion sur notre site internet, dans la rubrique « distinctions ».

Nous avons accueilli, en 2009, comme les années précédentes, des animaux en provenance de tout le département, et nous avons procédé pour chacun d’entre eux à la mise en état sanitaire et légale nécessaire avant de les proposer à l’adoption. Tous les animaux, quels que soient leur âge, leur race, leur état sanitaire à l’arrivée, leur statut (animal abandonné ou animal trouvé), ont été systématiquement soignés, identifiés, vaccinés contre les maladies courantes de leur espèce. Les chats, mâles et femelles, ont été stérilisés et testés contre la leucose et le F.I.V. Les chiennes ont été stérilisées avant leur sortie du refuge pour adoption. Fidèles au principe que nous avons adopté, tous ensemble, dès 1996, nous n’avons effectué aucune euthanasie libératoire ni côté refuge ni côté fourrière, et le fait est assez exceptionnel pour être signalé. Tous les animaux qui sont entrés dans les bâtiments fourrière -que nous nommons «chenil d’isolation» et «chatterie d’isolation»- en sont ressortis, après mise en état sanitaire, pour être installés au refuge, en attente d’adoption. (Ce sont les animaux «trouvés» qui doivent obligatoirement être inscrits en fourrière, contrairement à ceux qui sont abandonnés au refuge par leur maître). Nous n’avons pratiqué que quelques euthanasies médicales, lorsque la médecine vétérinaire s’est déclarée impuissante à soigner l’animal et à soulager sa souffrance. Pour fixer les idées, depuis 1996, nous faisons pratiquer environ une dizaine d’euthanasies, par nécessité médicale, au total, par an. A titre d’exemple, euthanasies pour l’année 2009 : au refuge, 3 chiens et 3 chats ; en fourrière, 2 chiens et 1 chat. Chaque fois, il s’agissait de cas désespérés.

Les chiens qui ont été saisis le 9 juin dans l’élevage fermé par décision de justice sont enfin adoptables, et cette nouvelle va faire plaisir à ceux qui s’interrogeaient à leur sujet. Ces chiens nous avaient été confiés, le jour même de leur saisie, mais si nous en avions la garde, nous n’en avions pas la propriété et ne pouvions pas, par conséquent, les proposer à l’adoption. Le procès de l’éleveur a eu lieu cet été. Nous avions demandé au tribunal de nous accorder la propriété des animaux, mais celui-ci s’est déclaré incompétent à ce sujet, après avoir rendu son jugement sur les autres points en question. L’éleveur faisant appel du jugement, cette situation préjudiciable aux chiens aurait pu durer encore longtemps. Heureusement, l’éleveur s’est enfin décidé à nous permettre de les faire adopter.

Dès leur arrivée au refuge, ils avaient été soignés et réconfortés : une chienne très âgée, des cockers atteints de démodécie, l’un d’entre eux ayant été hospitalisé fort longtemps et suivant encore à présent un traitement, deux jeunes chiens amputés l’un du carpe, l’autre de l’extrémité d’un postérieur, une chienne craintive au point de se déplacer en rampant à son arrivée etc… toute une petite troupe qui ne cachait pas sa joie de découvrir le refuge, de disposer de vrais boxes au lieu de cages à lapins, de voir le jour au lieu d’être confinée dans un sous-sol, d’être soulagée de ses maux et de recevoir en abondance tout ce dont elle avait besoin, sans lésiner sur les caresses, aussi indispensables que les croquettes… Le bien-être ressenti par ces pauvres bêtes était visible ; leur reconnaissance est touchante. Comme tous les autres chiens et chats hébergés au refuge des Cailloux, ils attendent, confiants, une nouvelle vie, heureuse cette fois.

Cocker

Ce cocker a été soigné pendant des mois pour une démodécie

Beaucoup d’entre vous sont impatients de voir aboutir le projet de nouveau refuge, et nous questionnent à ce sujet. Nous n’avons pas beaucoup avancé cette année, je le crains ! On évoque dorénavant la possibilité d’une construction nouvelle, par étapes, sur le même site. Il ne s’agirait donc plus du tout du même projet mais, à la réflexion, l’idée nous semble bonne. En effet, notre emplacement actuel, en plein Dijon, présente bien des avantages. J’espère pouvoir vous en dire plus lors de l’assemblée générale, et j’espère surtout qu’à cette date le projet aura pris forme.

Comme chaque année, je compte sur votre fidélité et votre générosité. Je sais que vous êtes tous très attachés à notre oeuvre commune, et que vous aurez à coeur de nous permettre, grâce à vos dons et cotisations, de continuer à secourir toutes ces bêtes abandonnées, de plus en plus nombreuses, et auxquelles notre refuge offre une chance, un espoir et la vie.

Je vous prie de bien vouloir agréer, cher adhérent, l’expression de ma reconnaissance et de mes meilleurs sentiments.

Le Président

Nicole Bacqué

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