Menace sur les refuges

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La plupart des refuges fourrières où exerce un vétérinaire salarié viennent d’être informés d’une interdiction, à compter du 1er octobre 2007, de se fournir auprès des centrales d’achats de médicaments vétérinaires (cela en application d’une décision du Conseil d’état du 24 janvier 2007). Ainsi, les S.P.A., par l’intermédiaire de leurs vétérinaires salariés, ne pourraient plus acheter les médicaments vétérinaires soumis à prescription.Compte tenu des frais supplémentaires énormes que cela va entraîner, les animaux des refuges risquent d’être moins bien soignés, ou de ne plus l’être du tout.

Depuis plus de 15 ans, certaines S.P.A. emploient des vétérinaires salariés à la satisfaction générale. Dans ces refuges fourrières, la qualité des soins est unanimement reconnue. Cette entrave à l’exercice, si elle était maintenue, conduirait nécessairement à des licenciements de vétérinaires salariés et à des fermetures de refuges.Et pourtant, ces vétérinaires salariés ont fait les mêmes études et ont obtenu le même diplôme que les autres : ce ne sont pas des « sous vétérinaires ».

Cette nouvelle brimade contre les S.P.A. est la goutte qui fait déborder le vase. Cette décision injuste et catastrophique pour les animaux doit être annulée. Une fois encore, les S.P.A. sont considérées comme quantité négligeable.

La Confédération des S.P.A. de France est déterminée à aller jusqu’au bout. Vous êtes tous concernés. Aidez-nous en passant au refuge des Cailloux, 5 rue Django Reinhardt à Dijon (ouvert de 14 h à 18 h et jusqu’à 17 h à partir du 15 novembre sauf jeudi et dimanche) pour signer la pétition.

Chien à la patte blessée

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