Surpopulation inquiétante au refuge des Cailloux

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Des animaliers surmenés, dépassant largement leur horaire de travail normal; des animaux souffrant de la surpopulation (promenades et sorties dans les cours plus courtes pour les chiens, trop de promiscuité dans les chatteries prévues pour 20 et abritant chacune 30 chats); des bénévoles désolés de quitter le refuge à l’heure de la fermeture en ayant le sentiment de n’avoir pas pu faire pour les bêtes tout ce qu’ils avaient prévu; des quantités astronomiques de nourriture et de médicaments à acheter…

270 bêtes hébergées, du mieux possible cependant, pour une capacité officielle de 150. Les demandes d’abandon se multiplient, les personnes apportant des animaux trouvés sur la voie publique sont de plus en plus nombreuses, et dans le même temps les adoptions diminuent : 3 au total (2 chiens et 1 chat) la semaine dernière alors qu’il en faudrait 3 par jour pour que le refuge puisse « tourner » normalement et revenir progressivement à son contingent normal de pensionnaires à quatre pattes.

Certaines adoptions seraient particulièrement urgentes : 15 chiots (petite, moyenne et grande taille) tous beaux, joueurs et attachants, auxquels il est impératif de trouver rapidement une famille, ainsi que des nouveaux animaux de compagnie qui attendent depuis trop longtemps au refuge : mandarins, canaris, perruches, chinchillas, gerbilles, hamsters, cochons d’Inde, lapins nains…

De nombreuses autres adoptions sont nécessaires et urgentes, l’adoption étant le seul moyen de diminuer les effectifs, puisque la S.P.A de Dijon ne pratique aucune euthanasie libératoire, ni sur les animaux de refuge, ni sur les animaux dits « de fourrière » (trouvés).

La situation actuelle préoccupe fort les dirigeants de l’association. La crise a eu des effets quasi-immédiats sur l’activité du refuge : afflux des animaux et adoptions plus rares. La récente médiatisation de la gestion lamentable pratiquée par la S.P.A de Paris, que la cour des comptes s’obstine à nommer « S.P.A » tout court, a eu des répercussions désastreuses sur les S.P.A de province, qui n’ont pourtant aucun lien avec la S.P.A de Paris.

Les effets conjugués de la crise et de la mauvaise publicité injustement faite à toute la protection animale ont des conséquences fâcheuses sur la vie de l’association : au 31 octobre dernier, les résultats, pour 2009 comparés à ceux de l’année dernière à la même époque, sont inquiétants :

  • cotisations et dons : – 6000 €
  • adoptions : – 4700 €

Comme toujours, ce sont les animaux qui pâtissent de la situation. Pour les aider, deux possibilités : adopter (le refuge est situé à Dijon, 5 rue Django Reinhardt, près du cimetière) ou faire un don (Société pour la Défense des animaux. BP42737 21027 Dijon Cedex).

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