Pour Josse, il était trop tard…

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Trouvé sur la route, entre Pont de Pany et Sainte-Marie-sur-Ouche, cet adorable petit chien est arrivé au refuge dans un état de détresse épouvantable. Peu à peu, réconforté et bien soigné, il a repris confiance. Agé d’environ 10 ans, il avait de l’arthrose et un souffle cardiaque. On procéda à toutes les étapes de la mise en état sanitaire ; bien vacciné, doté d’une prescription médicale efficace et peu contraignante (une dose de métacam tous les matins pour apaiser les douleurs rhumatismales), le charmant petit chien, qui considérait son animalier avec un regard éperdu de reconnaissance sollicitait aussi, avec une confiance teintée d’un reste de timidité, des câlins auprès de tous ceux qui s’approchaient de son box. Il était fin prêt pour une adoption « cas des cailloux ». La présidente avait même écrit l’article qu’on allait envoyer au Bien Public et publier sur le site le lundi suivant. C’est alors que survint la catastrophe : plusieurs jours de canicule en cette fin de juillet ; les conditions de vie au refuge sont rudes, le froid et la chaleur y sont insupportables, particulièrement pour les animaux âgés ou fragiles. Le coeur du petit chien n’a pas tenu… Le vétérinaire n’a rien pu faire, sinon abréger les souffrances de la petite bête, qui est morte apaisée, dans les bras de la gardienne du refuge.

Eprouvera-t-il un peu de honte, celui qui a abandonné ce chien sur la route ?

Serons-nous quelques-uns à songer, par temps de grande froidure ou de canicule, que cette triste histoire pourrait se reproduire, et qu’il aurait fallu si peu, somme toute, pour sauver le petit chien ? Une maison fraîche, et surtout un grand coeur…

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