L’identification électronique

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L’arrêté du 2 juillet 2001 relatif à l’identification par radio-fréquence des carnivores domestiques (notamment les chiens, les chats et les furets) a fait de l’identification par transpondeur (puce électronique) l’équivalent du tatouage. Les deux systèmes coexistent dorénavant

Les maîtres, auxquels la loi fait depuis longtemps déjà obligation de faire immatriculer leur compagnon, ont donc le choix entre la puce et le tatouage. Beaucoup sont tentés, probablement, par cette puce: attrait de la nouveauté, du modernisme, considérations esthétiques aussi (aucune marque extérieure sur l’animal).

Sans contester ce nouveau procédé d’identification, la SPA des Cailloux tient cependant à attirer l’attention des lecteurs sur les points suivants:

  • L’expérience montre que beaucoup d’animaux fugueurs sont rendus à leur maître directement par ceux qui les ont trouvés, la plupart des gens sachant repérer un tatouage et retrouver le maître à partir de ce tatouage. Pour les particuliers, il n’y aura désormais aucune différence entre un animal identifié par transpondeur et un animal non identifié, d’où le risque de le croire abandonné (surtout s’il a erré longtemps)… et de le garder.
    Seuls les vétérinaires, les SPA, les pompiers etc… peuvent détecter et lire les puces, à l’aide d’un lecteur spécial, d’ailleurs onéreux.
  • Un tatouage bien fait, au dermographe et sous anesthésie générale (et non à la pince) reste lisible, bien souvent, jusqu’à la fin de la vie de l’animal. S’il s’avère qu’il faut le refaire, on se contente de reproduire la même chose (anesthésie + tatouage) ; si c’est le transpondeur qui devient illisible, il faut d’abord procéder à son exérèse chirurgicale avant d’effectuer un nouvel insert, et une radiographie préalable peut être nécessaire pour localiser le transpondeur défectueux, d’où soucis et frais supplémentaires.

La SPA des Cailloux, quant à elle, s’est dotée d’un lecteur, absolument nécessaire à son activité. Mais les animaux qu’elle recueille continueront à être identifiés par tatouage, au dermographe exclusivement.

Elle conseille vivement aux lecteurs qui décideront de faire implanter un transpondeur à leur animal de ne pas renoncer pour autant au tatouage, l’identification par les deux procédés étant techniquement possible et légalement admise.

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