Supplique aux vacanciers du mois d’août

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Le mois d’août n’est pas commencé que déjà les refuges débordent et ne parviennent plus à faire face à tous les abandons.

Vous êtes sur le point de partir en vacances. Au dernier moment, vous annoncez aux enfants qu’on n’emmène pas le chien ou le chat. On va le « laisser » dans un refuge. Quel que soit le mot que vous choisirez d’employer, il s’agit bien d’un abandon. « Ne pleurez pas, les enfants, on en prendra un autre à la rentrée! ». Les enfants continuent à pleurer. Écoutez-les : ils ont raison!

Le chien ou le chat rase les murs, il pressent qu’on va l’exclure, il est inquiet. Il veut rester avec vous. Regardez-le. Son regard est éloquent. Il vous dit : « Emmène-moi! » Écoutez sa prière muette : il a raison!

Pour les enfants, pour l’animal, pour vous-même, changez d’avis. Ne prenez pas à la légère une décision que vous regretterez un jour, ne commettez pas un acte que vous ne pourrez réparer, dont vous ne mesurerez vraiment les conséquences que beaucoup plus tard, et qui vous laissera un avenir amer. Votre compagnon fait partie de la famille. Il est vivant, il vous aime, il est capable de joie ou de tristesse, tout comme vous. Il n’est pas un objet qu’on peut remplacer ; chaque vie est unique. Emmenez-le avec vous : on peut toujours, il suffit de le vouloir! ou bien faites-le garder, mettez-le en pension. Il y a toujours une solution. Vous venez de changer d’avis, vous le gardez? Bravo! Vous avez raison …

Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de vraies bonnes vacances.

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