SOS pour Uriel

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Uriel

Nous avons retrouvé Uriel, paralysé, un matin de grand froid. Le vétérinaire, appelé aussitôt, n’a rien pu faire et nous avons dû nous résoudre à l’euthanasie. Ce beau braque allemand à la robe truitée a été trouvé, épuisé, à Curley. Il n’était pas identifié et personne ne l’a réclamé. A partir de l’examen des dents et de divers autres détails morphologiques, le vétérinaire a estimé qu’il devait être né en janvier 2002.

Uriel est vraiment facile à vivre : il mange de bon appétit, se promène avec joie, dort tranquillement dans sa niche. Adorable, affectueux, docile, il fait l’unanimité.

Depuis le début de l’hiver, une de ses pattes était douloureuse : un peu d’arthrose, combattue grâce à un comprimé quotidien. Mais, avec le froid rigoureux, qu’Uriel supporte très mal, la situation s’est aggravée. Le vétérinaire a diagnostiqué un déficit proprioceptif et de l’arthrose dans le dos, avec des « becs de perroquet ». Mais la principale explication aux difficultés actuelles de locomotion éprouvées par Uriel reste le fait de vivre dans le froid en permanence.

Tout irait beaucoup mieux – et le problème pourrait fort bien se limiter rapidement à l’absorption d’un comprimé le matin – si Uriel pouvait quitter son box non chauffé pour un appartement ou une maison. Sa fragilité actuelle tient beaucoup à la rigueur hivernale : Uriel ne supporte vraiment pas d’être exposé au froid jour et nuit.

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