Simba, chien mourant

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Un article de Jean-Baptiste GOIN intitulé « Simba, chien mourant » paru dans le Bien Public du dimanche 5 août 2012, en 1ère page et page 4, affirme que le chien mourant a été refusé à la SPA des cailloux à Dijon « à cause de son mauvais état de santé ».

Nous faisons savoir à tous ceux (adhérents de notre SPA, bénévoles, amis des animaux, lecteurs du journal) qui ont cru ce qu’ils lisaient ou qui, au contraire, ont tout de suite su que cela ne pouvait être vrai :

  • que jamais, depuis 1996, aucun animal en détresse n’a été refusé par notre refuge, et que d’ailleurs la principale consigne donnée à tous les employés est d’accueillir, en priorité absolue et en surnombre s’il le faut, tous les animaux en détresse.
  • que les deux personnes qui étaient responsables de l’accueil physique et téléphonique au refuge et qui ne demandent pas, elles, à rester anonymes : Jeanine PAGNEUX et Laurence BAUDOIN, affirment, sur l’honneur, qu’elles n’ont pas refusé cet animal, que personne ne leur a présenté et pour lequel personne ne leur a téléphoné.
  • que Nicole BACQUE a, dès le lundi 6 août 2012, envoyé à Michel MEKKI, Rédacteur en Chef du Bien Public, un courriel dont nous reprenons ici quelques extraits :
    « Pourquoi Monsieur GOIN ne nous a-t-il pas téléphoné pour recueillir notre réaction ?
    Est-il normal de publier, sans avoir entendu l’autre partie, les propos accusateurs de personnes qui souhaitent rester anonymes ? ».
    Après avoir évoqué les sentiments d’injustice et le découragement éprouvés par les employés et les bénévoles, elle demande à Michel MEKKI « de faire part à M. GOIN de notre incompréhension et de notre déception » et ajoute « quant aux répercussions désastreuses que l’article ne manquera pas d’avoir sur notre association, peut-être pourrez-vous et voudrez-vous tenter d’y apporter une atténuation»,
  • que Michel MEKKI a fait publier un démenti dans le Bien Public du jeudi 9 août 2012, page 5, précisant que Simba n’avait pas été refusé par notre refuge, et que « les témoins précisent » que celui-ci « n’était pas ouvert au moment où le couple s’est présenté avec le chien ». Nous remercions Michel MEKKI d’avoir fait droit à la demande de Nicole BACQUE, et laissons à chacun le soin de se faire opinion sur cette affaire.

Et si on se posait les bonnes questions ?

  • Pourquoi les « témoins » tiennent-ils tant à rester anonymes ? Pourquoi n’assument-ils pas les propos qu’ils ont tenus au journaliste ?
  • Quelle crédibilité peut-on accorder à la parole de personnes qui prétendent le dimanche que « le refuge des cailloux a refusé le chien à cause de son mauvais état de santé » et se rétractent le jeudi, après réaction de notre association auprès du journal, en disant que « le refuge des cailloux était fermé lorsqu’ils ont voulu y déposer le chien »?
    En ce qui concerne cette deuxième version, nous signalons aux internautes que les deux refuges ont les mêmes horaires d’ouverture. On comprend mal comment les deux mystérieux « témoins » auraient pu trouver l’un des refuges fermé et l’autre ouvert. A quand la troisième version ?
  • Le fait de proférer des accusations (en fait, des calomnies) en dissimulant son identité et par conséquent en refusant la confrontation avec les personnes qui sont en mesure de confondre les accusateurs n’incite-t-il pas à n’accorder aucune valeur aux dires des accusateurs ?
  • Comment un journaliste sérieux peut-il publier des accusations graves proférées anonynement sans avoir vérifié l’information en prenant contact avec les personnes ainsi accusées ? Pourquoi Jean-Baptiste Goin s’est-il montré aussi peu respectueux du code de déontologie de la profession qu’il exerce ?
  • L’histoire de ce pauvre chien découvert mourant et sauvé « in extrémis » méritait, certes, d’être relatée. Mais quel était le but recherché en greffant sur cette histoire, au moyen de mensonges, une comparaison entre deux associations de protection animale, l’une présentée comme nulle et l’autre désignée comme étant formidable ?
  • Enfin, puisque cette mise en cause injuste et mensongère de notre refuge demeure incompréhensible, puisque les questions qui précèdent (et bien d’autres encore…) laissent à penser qu’à l’origine de ce dérapage journalistique il pourrait bien y avoir eu une sorte de machination montée de toutes pièces dans un but peu avouable, pourquoi ne pas adopter, en désespoir de cause, la méthode de réflexion du parfait petit détective :
    A QUI PROFITE CETTE SOMBRE AFFAIRE ?
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