Contre l’expérimentation animale

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L’association Antidote Europe, 26 rue de Cernay 91470 Les Molières, tél 01 64 86 58 80 propose le modèle de lettre que nous reproduisons ci-dessous.

Il existe une chance d’obtenir l’abolition de l’expérimentation animale dans le domaine de la toxicologie. Pour ce faire, il convient de se mobiliser très vite, car Antidote doit déposer sa requête bien avant le deuxième vote du parlement européen, qui aura lieu en octobre.

Venir en aide aux animaux torturés inutilement dans les laboratoires ne vous demandera que peu d’efforts, et permettra peut-être que l’on obtienne enfin l’abolition de ces pratiques obsolètes et barbares génératrices de souffrances inutiles infligées par l’homme à des êtres vivants.

La lettre d’Antidote n’est pas une pétition et ne concerne pas les particuliers . Si vous représentez une association (en ce qui concerne la protection animale, association déclarée en Préfecture et contrôlée par la Direction des Services Vétérinaires) :

  • Imprimez la lettre ou recopiez-la sans modifier le texte.

  • Ajoutez les coordonnées de votre association, le nombre d’adhérents et signez (si vous pouvez représenter l’association) ou faites signer le responsable.

  • Envoyez-la par la poste à Antidote, à l’adresse ci-dessus. Merci.

Modèle de lettre

M. Jose Manuel BARROSO

Commission européenne

200 rue de la Loi

1049 Bruxelles

Belgique

Monsieur le Président,

La Commission européenne a lancé le projet REACH pour assurer une meilleure sécurité sanitaire et environnementale. Nous l’en félicitons, à condition que REACH se donne les moyens de son ambition. Le premier impératif de cette réglementation est, en effet, la fiabilité de l’évaluation de la toxicité des substances chimiques.

Les méthodes préconisées par le projet REACH initial reposent sur l’expérimentation animale. Or, la science moderne démontre qu’aucune espèce animale ne peut être considérée comme modèle biologique fiable pour une autre. Le test sur animal n’apporte donc aucune garantie pour la sécurité sanitaire humaine et ne permet ainsi pas d’atteindre l’objectif de REACH.

Les progrès technologiques dans le domaine de la biologie ont permis de développer des méthodes véritablement scientifiques pour l’évaluation des risques toxiques. En développement depuis les années 90, la toxicogénomique apparaît aujourd’hui capable de mettre en évidence, de façon fiable, rapide et peu chère, les effets toxiques des substances chez l’homme. C’est donc à juste titre qu’à l’occasion du vote en première lecture du projet REACH, le 17 novembre 2005, le Parlement européen a introduit la toxicogénomique comme méthode d’évaluation alternative à l’expérimentation animale.

La directive 86/609/CEE stipule qu’il est interdit d’expérimenter sur des animaux s’il existe une méthode n’impliquant pas l’animal pour obtenir le résultat recherché. Cette directive est d’ailleurs en cours de réexamen au sein de la Commission que vous présidez, en vue de renforcer encore cette restriction. La toxicogénomique étant reconnue par le Parlement comme méthode alternative pour l’évaluation de la toxicité, le recours aux tests sur animaux dans le projet REACH violerait la directive 86/609/CEE.

Il appartient donc à la Commission, dans la formulation finale de REACH, de veiller à exclure explicitement le recours à l’expérimentation animale pour l’évaluation de la toxicité humaine, à la fois pour respecter sa propre directive et faire bénéficier REACH d’une méthode scientifique d’évaluation.

Comptant sur vous pour agir dans ce sens, nous vous prions de recevoir, Monsieur le Président, nos respectueuses salutations.

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